arthur rimbaud le voleur de feu résumé par chapitre

Lasomme des connaissances humaines emplit cette salle, noyau lumineux au cœur de la. bâtisse obscure. Et ce noyau, par le plus grand des hasards, Guillaume vient d’y avoir accès. Gudule, La bibliothécaire. 2. Surligne d’une couleur toutes les expressions qui montrent que l’atmosphère est. mystérieuse, angoissante. 3. Cerecueil est la dernière œuvre de Rimbaud. On peut alors voir une certaine influence dans une décision de Rimbaud de ne pas continuer à écrire les vers et quitter sa carrière de poète après tout ce qu’il a vécu comme un poète maudit en accompagnant Verlaine. En rédigeant, ce recueil il n’avait que 19 ans. Résumé Coups de coeur Fnac; Avis clients; Caractéristiques; Questions et réponses; Arthur Rimbaud - Le voleur de feu Ajouter au panier. Résumé Arthur déteste Charville, cette ville de province grise et triste où il est né un jour de Auteurs Arthur Rimbaud. Arthur Rimbaud (Jean Nicolas Arthur Rimbaud) est un poète français, né le 20 octobre 1854 à Charleville, dans les Ardennes, et mort le 10 novembre 1891 à l'hôpital de la Conception à Marseille. Jeunesse. Arthur Rimbaud est né à Charleville, le 20 octobre 1854. Son père, Frédéric Rimbaud, capitaine d'armée Elleentraîne de grandes destructions : pluie de météores, inondations majeures, bouleversements sismiques, pluie de substances épaisses, eaux rougies, ciel en feu, l’impression que le ciel tombe, etc. Comme nous sommes en bout de son orbite et qu’elle repart de là où elle vient, elle effectue deux passages séparés de seulement sept ans, le second ayant été la Site De Rencontre Sans S Inscrire. L’enfant prodige il écrit à 17 ans Le bateau ivre et La lettre du voyant, le révolté par excellence. Cet esprit de révolte se révèle dés qu’il est adolescent à travers le refus du conformisme familial et provincial, de la morale de la tradition de la routine. Rimbaud, qui naît à Charleville, petite ville de province dans les Ardennes, abandonné du père, vit avec une mère autoritaire et murée dans les conventions sociales et religieuses. Il est à l’époque un enfant sage et studieux qui se fait remarquer par l’excellence de ses premières compositions littéraires et son intelligence brillante . Mais sous les apparences de bon enfant sage Rimbaud cache une âme révoltée et une imagination sans limites aspirant à la liberté absolue. Il commence à étouffer chez lui et dès 1870 il commence une vie de révolté vagabond. Il se lie à un jeune professeur de 21 ans Georges Izambard qui lui fait connaître Baudelaire. Il lit beaucoup et commence ses premières fugues en France et en Belgique et enfin en 1871 il se rend à Paris où il vit l’expérience de la Commune, de la révolte politique, à coté des ouvriers et des Communards qui lui donne l’espoir de pouvoir instaurer une société différente redonnant leur place aux instincts et restaurant l’amour universel. C’est à la même époque qu’il commence sa révolte poétique, révélée par le poème Le bateau ivre et La lettre du voyant LA LETTRE DU VOYANT Rimbaud a exposé sa poétique dans deux lettres, l’une écrite à Izambard et l’autre envoyée à Paul Demeny deux jours plus tard ; c’est le texte de la deuxième lettre qui est la version la plus importante de cette poétique. Dans cette lettre il fixe son programme révolutionnaire l’expérience de la voyance la création d’une nouvelle langue le poète interprète du progrès social. Voici un extrait de la lettre adressée à Paul Demeny, le 15 mai 1871, qui annonce le nouveau chemin que prendra la poésie de Rimbaud A Paul Demeny à Douai Charleville, 15 mai 1871. J'ai résolu de vous donner une heure de littérature nouvelle; Voici de la prose sur l'avenir de la poésie .............................................................................................................................................................................................................................. La première étude de l'homme qui veut être poète est sa propre connaissance, entière; il cherche son âme, il l'inspecte, Il la tente, I'apprend. Dès qu'il la sait, il doit la cultiver; cela semble simple en tout cerveau s'accomplit un développement naturel; tant d'égoistes se proclament auteurs; il en est bien d'autres qui s'attribuent leur progrès intellectuel ! - Mais il s'agit de faire l'âme monstrueuse à l'instar des comprachicos, quoi ! Imaginez un homme s'implantant et se cultivant des verrues sur le visage. Je dis qu'il faut être voyant, se faire voyant. Le Poète se fait voyant par un long, immense et raisonné dérèglement de tous les sens. Toutes les formes d'amour, de souffrance, de folie; il cherche lui-même, il épuise en lui tous les poisons, pour n'en garder que les quintessences. Ineffable torture où il a besoin de toute la foi, de toute la force surhumaine, où il devient entre tous le grand malade, le grand criminel, le grand maudit, - et le suprême Savant ! - Car il arrive à l'inconnu ! Puisqu'il a cultivé son âme, déjà riche, plus qu'aucun ! Il arrive à l'inconnu, et quand, affolé, il finirait par perdre l'intelligence de ses visions, il les a vues ! Qu'il crève dans son bondissement par les choses inouïes et innommables viendront d'autres horribles travailleurs; ils commenceront par les horizons où l'autre s'est affaissé ! ................................................................................................................................................................................................................................. Donc le poète est vraiment voleur de feu. Il est chargé de l'humanité, des animaux même ; il devra faire sentir, palper, écouter ses inventions. Si ce qu'il rapporte de là-bas a forme, il donne forme ; si c'est informe, il donne de l'informe. Trouver une langue ; - Du reste, toute parole étant idée, le temps d'un langage universel viendra ! Il faut être académicien, plus mort qu'un fossile, - pour parfaire un dictionnaire, de quelque langue que ce soit. Des faibles se mettraient à penser sur la première lettre de l'alphabet, qui pourraient vite ruer dans la folie ! - Cette langue sera de l'âme pour l'âme, résumant tout, parfums, sons, couleurs, de la pensée accrochant la pensée et tirant. Le poète définirait la quantité d'inconnu s'éveillant en son temps, dans l'âme universelle il donnerait plus que la formule de sa pensée, que l'annotation de sa marche au Progrès ! Énormité devenant norme absorbée par tous, il serait vraiment un multiplicateur de progrès ! La poésie de Rimbaud exprime l’élan de l’homme vers l’invisible, l’inconnu, comme développement des forces humaines au-delà de leurs limites et comme libération des contraintes, des idées reçues. Le meilleur poète n’est donc pas le plus logique, le plus conscient, le plus raisonnable, mais celui qui aura su s’enrichir en cultivant son âme, en y ajoutant des cordes nouvelles capables de vibrer même à son insu. L’homme médiocre, prisonnier de sa raison et de ses préjugés ne peut pas connaître cet épanouissement total qui lui permet d’arriver à l’inconnu Donc pour se mettre en contact avec ce monde mystérieux et pour atteindre cet état de perméabilité à l’univers poétique le poète doit se faire voyant. L’expérience de la voyance part d’un repli sur soi-même La première étude de l’homme qui veut être poète est sa propre connaissance ; il cherche son âme, il l’inspecte, il la tente, il l’apprend……., de l’exploration et l’approvisionnement de son âme. Le Poète se fait voyant par un long, immense et raisonné dérèglement de tous les sens…… ».Le poète s’écarte des règles de la morale, de l’équilibre, de la mesure et se met volontairement dans une condition limite, dépossédé de la capacité de contrôle de la raison, de la morale ; le moi du poète procède donc à la prise de possession sensorielle et mentale du monde à travers toute sorte d’expérience l’alcool, le haschisch, la débauche, l’homosexualité qui, en modifiant une sensibilité limitée chez les autres par les règles sociales et morales, doivent permettre les visions, les hallucinations, révélatrices de ce monde mystérieux qui échappe aux lois de la logique. L’expérience de la voyance, avec ses désordres, ses excès et ses délires conduit le poète aux limites de la folie, de la maladie mentale et le condamne à la solitude, à l’incompréhension, à vivre en marge, aliéné, condition indispensable pour être le suprême Savant. Rimbaud réinvestit le mythe de Prométhée qui déroba le feu pour le donner aux hommes. Il s’agit de voler le feu, c’est-à-dire de capturer les visions, les sensations et de savoir les restituer aux hommes. Ainsi le poète apporte la lumière, il est chargé de "faire sentir, palper, écouter ses inventions, … ce qu’il rapporte de là-bas". Ainsi le poète, comme Prométhée, se doit d’apporter la lumière aux autres hommes, et accepter, comme Prométhée, d’en souffrir et d’être puni. Il a mission de transmettre, et cela impose un mode de transmission la langue. Pour exprimer ces visions et susciter la voyance chez les lecteurs, le poète doit donc renouveler réinventer une nouvelle langue Cette langue sera de l’âme pour l’âme, résument tout, parfums, sons, couleurs…. », riche en images sensorielles et synestésiques, succession d’images, de métaphores tentant d’approcher au plus près le télescopage des visions, des sensations de ce qu’il rapporte de là-bas.. Cette langue doit être profondément humaine c’est-à-dire réelle, authentique, universelle, qui permet une communication totale ; c’est la condition qui permettra à la langue du voyant de devenir un jour norme. Réalité absorbée par tous, bien social, capable de changer le monde, la vie et les rapports parmi les hommes. Le poète doit être donc l’interprète du progrès social meme si la société méconnaît et refuse ses idéaux qui sont en avance sur son temps. Seul l’avenir saura reconnaître son intelligence, son génie. Ainsi Rimbaud définit la fonction du poète accéder à l’inaccessible, trouver, produire les moyens linguistiques de le transmettre et ainsi participer au progrès de l’humanité. Bonjour, je dois lire Arthur Rimbaud, le voleur de feu de Sarah Cohen-Scali. Je fais une fiche, pouvez-vous s'il vous plaît me corriger ? Merci TITRE Arthur Rimbaud, le voleur de feu AUTEUR Sarah Cohen-Scali est née en 1958. Après des études de lettres, de philosophie et d'art dramatique, elle s'est finalement consacré à la littérature. Elle a écrit une quarantaine de romans et nouvelles, son domaine de prédilection étant le roman noir. Elle vit à Paris avec sa famille. Elle a notamment publié Max, Gueule de loup, Les dents de la nuit, Mauvais délires, Mauvais sang. PUBLICATION 2014 ÉDITEUR Le Livre de poche jeunesse GENRE biographie romancée THEME enfance et adolescence d'Arthur Rimbaud, poète LES PERSONNAGES Frédéric Rimbaud père d'Arthur, capitaine dans l'armée Vitalie Rimbaud, née Cuif mère d'Arthur Frédéric, Vitalie et Isabelle frère et soeur d'Arthur Ernest Delahaye meilleur ami d'Arthur Georges Izambard professeur de lettres d'Arthur au lycée de Charleville André Gill caricaturiste Paul Verlaine poète , ami et amant HISTOIRE - Guerre Franco-Prussienne de 1870. La France perd l' Napoléon III. - La Commune de Paris, immense soulèvement du peuple parisien, est proclamée le 18 mars 1871 pour protester contre l’armistice signé avec la Prusse en janvier 1871 et contre la nouvelle Assemblée élue, à majorité monarchiste. Cette insurrection s’achève dans une répression sanglante, le 28 mai 1871. RÉSUMÉ Arthur Rimbaud est né en octobre 1854 à Charleville dans les Ardennes. D'un père capitaine dans l'armée et d'une mère, Vitalie, fille de paysan. Il est le deuxième d'une famille de quatre enfants. Frédéric est l'aîné. Il n'est pas très fort à l'école. Il s'engagera dans l'armée pour servir la France dans la guerre qui l'oppose à la Prusse. Arthur a aussi deux sœurs Vitalie qui mourra de maladie et Isabelle. Le père est rarement présent à la maison. Il quitte définitivement le domicile familial lorsque Arthur a 6 ans. La mère doit élever seule ses quatre enfants. C'est une femme stricte, exigente, avare et bigote. Elle met un point d’honneur à ce que ses enfants ne manquent de rien, mais elle est incapable de leur témoigner le moindre geste de tendresse. Elle est surnommée bouche d'ombre » par Arthur. En classe, Arthur est un excellent élève il est premier et remporte toute une série de prix. Il adore lire et dévore tous les ouvrages qu'il a sous la main. Mais il déteste Charleville et s'ennuie. Heureusement, le jeune garçon a la capacité de s’échapper de cette vie triste et monotone en faisant appel à Baou, un oiseau imaginaire multicolore, qui lui inspire des poèmes. Arthur à 16 ans se révolte contre tout ce qui représente l'ordre. En janvier 1870, il sympathise avec Georges Izambard, son nouveau professeur de lettres au lycée de Charleville. Ce dernier a 22 ans. L'homme lui fait découvrir les poètes parnassiens et lui ouvre les portes de sa bibliothèque personnelle. La mère d'Arthur lui interdit de lire Les Misérables de Victor Hugo parce qu'elle le juge comme un auteur ennemi de l'ordre et de la religion. Elle voit aussi la fréquentation avec son professeur d'un mauvais œil car elle trouve qu'il a une mauvaise influence sur son fils. Arthur envoie une lettre au poète Théodore de Banville accompagné de trois poèmes dans l'espoir qu'il les publiera dans le Parnasse Contemporain. Et progressivement, Arthur se laisse guider par l’oiseau Voleur de Feu qui lui souffle de fuir son rôle d’enfant modèle, et de partir loin de cet ennui qui l’étouffe. Épris de liberté et en raison de son goût pour les voyages et l'errance, Rimbaud est un fugueur récidiviste. Il rêve d'aller à Paris. Lors de sa première fugue en 1870 Arthur est arrêté à son arrivée à Paris car il n'avait pas payé son billet de chemin de fer et on le soupçonne d'être un espion. Il est emprisonné à la prison de Mazas. Izambard intervient et le fait libérer. Lorsque Arthur rentre chez lui, sa mère, toujours très autoritaire, le gifle. Il fait une deuxième fugue il se rend à pied à Douai chez les tantes de Izambard. La police, à la demande de sa mère, le ramène chez lui à Charleville. Puis, il entreprend une troisième fugue il se rend à Paris à nouveau mais cette fois en ayant acheté un billet de train. Il y découvre un spectacle de désolation au lendemain de siège de Paris par les Prussiens. La ville est détruite et est remplie de cadavres. Il fait connaissance avec des gens du peuple qui préparent "La Commune", soulèvement populaire contre la bourgeoisie établie. Arthur vit dans une grande pauvreté et dans un dénuement quasi total et il fait très froid. Déçu, il finit par rentrer à Charleville. Il est sans arrêt en conflit avec sa mère qui lui reproche sa conduite. Un de ses rêve se réalise enfin Verlaine, à qui le jeune homme a envoyé quelques poèmes, l'a invité à venir le rejoindre à Paris. Il lui paie le billet de train. Rimbaud est fou de joie. Sa famille ne le comprend toujours pas. A 20 ans, Rimbaud renonce à la poésie pour mener une vie d' aventurier en Afrique. Un cancer des os l'oblige à rentrer en France. Il doit se faire amputer de la jambe. A son chevet, à Marseille, sa sœur Isabelle reste près de lui jusqu'à sa mort en 1891 à l'âge de 37 ans, ainsi que l'oiseau de feu qui l'accompagne dans son dernier voyage. AVIS PERSONNEL J'ai bien aimé ce livre qui est très plaisant à lire et très instructif. Le personnage d'Arthur est attachant enfant rebelle en manque d'amour maternelle. Je regrette que ce livre ne raconte pas l'histoire d'amour entre Rimbaud et Verlaine. Je ne comprends pas pourquoi Arthur est appelé le voleur de feu ? Regarde sur le net le mythe de Prométhée . Merci L’HOMME AUX SEMELLES DE VENT Rimbaud n’a jamais tenu en place. Dès l’enfance, brillant élève, il manifeste un goût immodéré pour le mouvement, les fugues, les escapades, les voyages. ”L’homme aux semelles de vent”, comme l’appelait son ami Verlaine . Arthur Rimbaud, l’homme aux semelles de vent — Wikipédia UNE REPONSE DE VOTRE PROFESSEUR DOCUMENTS A TELECHARGER Rimbaud âgé de 17 ans, en octobre 1871 QUESTIONS DE L’EXAMINATEUR Qui est Arthur Rimbaud ? Quelles sont ses principales oeuvres ? En quoi est-il considéré comme un poète moderne ? BIOGRAPHIE 1865 Arthur est un brillant e?le?ve. Il collectionne les prix d’excellence en litte?rature, version, the?me… Il re?dige en latin avec aisance des poe?mes. 1870 Il se lie d’amitie? avec Georges Izambard, son professeur de rhe?torique, son ai?ne? de six ans. Au cours des vacances scolaires, Arthur se sauve avec l’intention de se rendre dans la capitale et de participer a? la re?volte du peuple parisien. Contro?le? a? son arrive?e, il ne peut pre?senter qu’un billet de transport irre?gulier. Le voila? de?tenu en prison. Il e?crit a? Georges Izambard, a? Douai, pour lui demander de payer sa dette. Le professeur exe?cute sa demande et lui paie e?galement le voyage pour se rendre a? Douai, lui offrant l’hospitalite? avant de retourner dans son foyer. LES CAHIERS DE DOUAI Rimbaud fait la connaissance du poe?te Paul Demeny, un vieil ami de Georges Izambard. Celui-ci est co-directeur d’une maison d’e?dition. Rimbaud saisit l’occasion et, dans l’espoir d’e?tre e?dite?, lui de?pose une liasse de feuillets ou? il a recopie? quinze de ses poe?mes. Apre?s une fugue en Belgique, il se rend chez Paul Demeny pour lui de?poser sept autres poe?mes. Le 10 juin 1871, Rimbaud e?crira a? Demeny … bru?lez tous les vers que je fus assez sot pour vous donner lors de mon se?jour a? Douai ». Ceux-ci seront re?pertorie?s par les biographes sous l’appellation de Recueil de Douai ou Recueil Demeny. 1871 Nouvelle fugue vers la capitale. La situation politique du pays est tendue et Rimbaud cherche a? entrer en contact avec de futurs communards comme Jules Valle?s et Euge?ne Vermersch, mais aussi avec le milieu des poe?tes. LA LIAISON AVEC PAUL VERLAINE 1872-1873 commence avec son ai?ne? Paul Verlaine une liaison amoureuse et une vie agite?e a? Londres, puis a? Bruxelles. Cette liaison tumultueuse se termine parle drame de Bruxelles » alors que Rimbaud veut le quitter, Verlaine, ivre, tire sur lui a? deux reprises, le blessant le?ge?rement au poignet. Verlaine est incarce?re? . UNE SAISON EN ENFER ET ILLUMINATIONS. Rimbaud rejoint la ferme familiale ou? il s’isole pour e?crire Une saison en enfer. Il retourne un temps a? Londres en compagnie du poe?te Germain Nouveau, qui participe a? la mise au net des manuscrits des Illuminations. [dailymotion] Illuminations est le titre d’un recueil de poèmes en prose ou en vers libres composés entre 1872 et 1875, et publié partiellement en 1886 puis, dans son intégralité, à titre posthume, en 1895. L’AVENTURIER Apre?s les Illuminations, Rimbaud semble avoir renonce? de?finitivement a? la poe?sie. Il voyage a? travers l’Europe ; puis, il part pour l’Afrique. Il s’occupe d’affaires commerciales et explore des contre?es inconnues. Il ne regagne la France qu’en 1891, pour y e?tre ampute? d’une jambe a? Marseille et pour y mourir. J’AI RETENU 1. Arthur Rimbaud écrit ses premiers poèmes à l’âge de 16 ans. 2. Il a eu une liaison avec le poète Paul Verlaine. 3. Il a d’abord écrit des poèmes en vers, puis des poèmes en prose Illuminations. 4. Il a abandonné la poésie en 1873, après Illuminations, pour se consacrer à une vie d’aventurier. Le 20 octobre 1871, Rimbaud a tout juste 17 ans. Il a atteint sa maturité poétique comme en témoignent plusieurs chefs-d’œuvre comme Les Premières communions et Le Bateau ivre. [youtube] Voici un film qui illustre la relation entre Arthur Rimbaud et Paul Verlaine Eclipse totale [dailymotion] [dailymotion] [dailymotion] [dailymotion] [dailymotion] Le résumé Arthur déteste Charville, cette ville de province grise et triste où il est né un jour de 1854, et où il vit avec sa mère et ses deux sœurs. Alors, pour tromper la monotonie des jours, Arthur dévore livre après livre. Et puis il rêve d'un oiseau multicolore, bleu, vert, rouge, qu'il nomme Baou et qui lui inspire des poèmes. Car Arthur se fiche d'être un élève modèle. Il veut être poète, même si c'est être voyou... Mes premières impressions Et bien j'aime beaucoup ce roman qui pour moi est très bien écrit et raconté. Le style de l'auteur est 'moyennement' simpliste, mais apprécié par le lecteur. Les références sur les différents poèmes d'Arthur Rimbaud sont nombreuses ! Enrichi de vocabulaire et ficelé sur une »biographie romancée » bien particulière, ce roman est pour moi un chef d'œuvre bien construit. J'ai vraiment beaucoup aimé ce livre qui est pour moi mon petit coup de coeur ! Tout est ficelé sur la vie d'Arthur Rimbaud qui malgré elle suscite une admiration pour le lecteur même si celle ci n'est pas du tout aimée et appréciée par Arthur. Comme dans mes premières impressions je le dis, j'ai aimé le style d'écriture de l'auteur qui pour moi est moyennement simpliste ». Beaucoup de références sur les poèmes de Rimbaud ou des lettres, ce roman est une réussite totale et nous fait découvrir des éléments inconnus. Arthur devient véritablement un voyou » et délaisse complètement ses études derrière lui en réprimant aucun remord. Comme quoi même si on n'est le 1er de son collège et qu'on est couvert d'excellents bulletins, il y a une partie de nous qui désire avoir quelque chose d'autre qui semble si impossible à avoir... Pour Arthur cette chose qu'il aimerait tant avoir c'est l'oiseau qu'il surnomme Baou ». Cette mignonne petite créature venue de nulle part surgit lorsqu'Arthur est en besoin de s'envoler et de partir loin des ennuis, de tout le monde...Note attribuée 7,5/10 Fiche en deux parties. Dernière mise à jour 19/01/2022 • Proposé par zetud élève Texte étudié Car Je est un autre. Si le cuivre s'éveille clairon, il n'y a rien de sa faute. Cela m'est évident j'assiste à l'éclosion de ma pensée je la regarde, je l'écoute je lance un coup d'archet la symphonie fait son remuement dans les profondeurs, ou vient d'un bond sur la scène. Si les vieux imbéciles n'avaient pas trouvé du Moi que la signification fausse, nous n'aurions pas à balayer ces millions de squelettes qui, depuis un temps infini, ! ont accumulé les produits de leur intelligence borgnesse, en s'en clamant les auteurs ! En Grèce, ai-je dit, vers et Iyres rhythment l'Action. Après, musique et rimes sont jeux, délassements. L'étude de ce passé charme les curieux plusieurs s'éjouissent à renouveler ces antiquités - c'est pour eux. L'intelligence universelle a toujours jeté ses idées, naturellement; les hommes ramassaient une partie de ces fruits du cerveau on agissait par, on en écrivait des livres telle allait la marche, I'homme ne se travaillant pas, n'étant pas encore éveillé, ou pas encore dans la plénitude du grand songe. Des fonctionnaires, des écrivains auteur, créateur, poète, cet homme n'a jamais existé ! La première étude de l'homme qui veut être poète est sa propre connaissance, entière; il cherche son âme, il l'inspecte, Il la tente, I'apprend. Dès qu'il la sait, il doit la cultiver; cela semble simple en tout cerveau s'accomplit un développement naturel; tant d'égoistes se proclament auteurs; il en est bien d'autres qui s'attribuent leur progrès intellectuel ! - Mais il s'agit de faire l'âme monstrueuse à l'instar des comprachicos, quoi ! Imaginez un homme s'implantant et se cultivant des verrues sur le visage. Je dis qu'il faut être voyant, se faire voyant. Le poète se fait voyant par un long, immense et raisonné dérèglement de tous les sens. Toutes les formes d'amour, de souffrance, de folie ; il cherche lui-même, il épuise en lui tous les poisons, pour n'en garder que les quintessences. Ineffable torture où il a besoin de toute la foi, de toute la force surhumaine, où il devient entre tous le grand malade, le grand criminel, le grand maudit, - et le suprême Savant ! - Car il arrive à l'inconnu ! - Puisqu'il a cultivé son âme, déjà riche, plus qu'aucun ! Il arrive à l'inconnu ; et quand, affolé, il finirait par perdre l'intelligence de ses visions, il les a vues ! Qu'il crêve dans son bondissement par les choses inouïes et innommables viendront d'autres horribles travailleurs; ils commenceront par les horizons où l'autre s'est affaissé! [...] Donc le poète est vraiment voleur de feu. Il est chargé de l'humanité, des animaux même ; il devra faire sentir, palper, écouter ses inventions. Si ce qu'il rapporte de là-bas a forme, il donne forme ; si c'est informe, il donne de l'informe. Trouver une langue ; - Du reste, toute parole étant idée, le temps d'un langage universel viendra ! Il faut être académicien, plus mort qu'un fossile, - pour parfaire un dictionnaire, de quelque langue que ce soit. Des faibles se mettraient à penser sur la première lettre de l'alphabet, qui pourraient vite ruer dans la folie ! Rimbaud, La lettre du voyant En mai 1871, s’adressant au poète Paul Demény, Rimbaud écrit la lettre dite du voyant dans laquelle il s’explique sur sa démarche poétique. Cette lettre, importante pour la genèse de l’œuvre à venir, constitue une sorte d’art poétique, une théorie qui précise à la fois les objectifs, les enjeux et les moyens d’une création poétique pourtant difficile à définir. Itinéraire de découverte, d’exploration, de recherche, la poésie ainsi présentée relève d’une expérience qui a quelque chose d’inhumain ou plus exactement de surhumain. La lettre est constituée de deux parties dans lesquelles Rimbaud développe les différents aspects de la création poétique. Il explique tout d’abord la désormais célèbre formule Je est un autre », apparentée à une démarche de dédoublement de soi qui aboutit à un processus de création, et non pas à un projet d’introspection comme on serait tenté de le croire. Puis il se définit comme un voleur de feu », autre formule qu’il explicite au travers d’une réflexion centrée sur le langage, outil essentiel d’une démarche qui se veut résolument novatrice. I. Le postulat de départ La lettre commence par un postulat Je est un autre ». Ce postulat pose les conditions d’une démarche poétique qui passe par des expériences extrêmes conduisant presque à la folie. Je est un autre » sous-tend un processus de mise à distance de soi-même, exprimé dans le premier paragraphe à travers les métaphores empruntées au domaine de la musique. Le sens du verbe s’éveille » implique dans le contexte un phénomène de dissociation entre le sujet le cuivre » et l’objet le clairon ». En outre, l’évocation successive de la partie coup d’archet » et du tout la symphonie » confirme bien la distanciation. D’autre part, l’utilisation des pronoms personnels et des adjectifs possessifs, sujets et objets, souligne également le phénomène. Ainsi on remarque les expressions suivantes, qui indiquent explicitement le processus de dédoublement j’assiste à l’éclosion de ma pensée », je la regarde », je l’écoute ». Enfin, le travail que le poète fait sur lui, suggéré par les expressions le poète se fait voyant » Rimbaud aurait pu dire devient voyant » mais l’usage du verbe faire » à la forme pronominale est mieux choisi pour mettre en valeur l’idée du travail actif et il épuise en lui » va de pair avec une mise à distance constante. Selon Rimbaud, le dédoublement est un moyen d’accéder à un autre univers, un univers inconnu dont la découverte est le fondement d’une quête artistique caractérisée par son aspect absolu et novateur. L’expression je dis qu’il faut être voyant » est une affirmation péremptoire qui montre bien le côté conscient et délibéré d’une démarche dont il montre l’importance par le biais du terme mis en italique. Le côté conscient et délibéré de l’entreprise est confirmé juste après par l’adjectif raisonné » associé de manière paradoxale au mot dérèglement », ce qui permet de comprendre que l’expérience ne s’apparente pas à un laisser-aller spontané, ni à une facilité passive. Tout au long de ce paragraphe, Rimbaud révèle les moyens d’accéder à la faculté vers laquelle il tend. La préposition par » introduit donc la formule-clef un long, immense et raisonné dérèglement de tous les sens », à l’intérieur de laquelle le procédé d’énumération et la valeur des mots choisis suggèrent une expérience sensible caractérisée par la démesure. Cette démesure est corroborée par plusieurs procédés emploi récurrent de l’adjectif tout » tous les sens », toutes les formes », tous les poisons », toute la foi », toute la force », entre tous » -ici le mot est pronom indéfini- soulignant l’idée d’absolu et de grandeur, idée reprise grâce aux adjectifs inouïes » et innombrables » ; emploi récurrent de l’adjectif grand » à l’intérieur de la gradation le grand malade, le grand criminel, le grand maudit » ; présence de termes hyperboliques comme souffrance », folie », poisons » au sens figuré, donc à connotation très chargée, torture », surhumaine », criminel », maudit », affolé », crève », horribles » ; emploi de l’expression superlative le suprême Savant ». D’autre part, si Rimbaud évoque un dérèglement …/… de tous les sens », il évoque aussi implicitement une expérience morale et psychologique à travers l’expression toutes les formes d’amour, de souffrance, de folie » et l’emploi du mot criminel ». Effectivement, on peut comprendre cette formule comme l’aveu du refus de toute norme de comportement, ce qui place le poète dans une marginalité revendiquée comme mode de vie et comme justification de la cause qu’il défend, celle de la poésie. Dans la même perspective, on remarque que l’expérience rimbaldienne est associée à l’idée de malédiction. Effectivement, tous les termes hyperboliques sont négatifs et connotent la souffrance, la destruction et la solitude. Néanmoins, au delà de la douleur suggérée par l’emploi de tous ces mots, on peut penser que l’expérience est ressentie positivement puisqu’elle tend vers un but supérieur. Ainsi on relève un lexique renvoyant à la connaissance valorisée suprême Savant » l’emploi de la majuscule confirme la valeur laudative de l’expression, cultivé son âme », plus riche », intelligence ». De plus, Rimbaud insiste sur la légitimité de la douleur à travers la succession des propositions coordonnée et subordonnée de cause faisant office de phrases Car il arrive à l’inconnu ! », Puisqu’il a cultivé son âme ! » ce raccourci d’expression, accentué par les exclamations, donne encore plus de crédibilité à l’idée ainsi mise en valeur par un poète qui fait preuve d’un enthousiasme propre à susciter l’adhésion. On peut donc dire que l’expérience de voyance implique une envergure humaine exceptionnelle, une existence inconditionnellement vouée à l’accomplissement d’un idéal artistique, quelles qu’en soient les conséquences pour le poète. Ainsi, l’acceptation de toutes ces conséquences témoigne d’une force qui assimile le poète à un démiurge, divin et satanique à la fois. II. Une réflexion sur la langage L’assimilation du poète à un personnage divin prend d’ailleurs tout son sens à travers la référence explicite à Prométhée, voleur de feu bienfaiteur de l’humanité et initiateur de progrès. Mais Prométhée n’est pas le seul personnage à être évoqué l’allusion aux animaux » fait implicitement référence à Orphée qui charmait les hommes, les bêtes et les éléments par le pouvoir de sa musique. L’aspect divin est confirmé par la formule ce qu’il rapporte de là-bas », dont le complément de lieu en italique fait écho à l’inconnu » dont il était précédemment question. Associé principalement à Prométhée, le poète s’attribue donc toutes les caractéristiques du personnage mythique guide, médiateur, intermédiaire entre Dieu et les hommes. Sa responsabilité est mise en évidence par l’emploi des mots chargé » et devra », soulignant clairement l’idée d’obligation, voire de mission. Quant à l’idée du poète médium et créateur, elle est formulée grâce aux expressions faire sentir » on note l’importance de l’emploi de l’auxiliaire, permettant de présenter le poète comme le transcripteur de l’expérience évoquée dans les deux premiers paragraphes et donner forme ». Le rôle prométhéen du poète est mis en relief par les références explicites au progrès marche au Progrès », multiplicateur de progrès », en italique et avec majuscule dans le premier cas, pour insister sur le rôle capital de l’artiste. Cette référence était d’ailleurs déjà annoncée au début du texte par l’insistance sur le caractère surhumain du poète, sur ses souffrances Prométhée fut condamné à être enchaîné à un rocher, avec un aigle qui lui dévorait sans cesse le foie, et sur le caractère vertigineux de son expérience et de son statut. On peut pousser plus loin l’analogie si Orphée possède une harpe merveilleuse et Prométhée le don des techniques, le poète, lui, possède également un outil aux pouvoirs étonnants le langage. Ainsi on observe tout un champ lexical appartenant au registre de la parole langue », parole », langage », académicien », dictionnaire », langues », lettre », alphabet », langue », formule ». Comment Rimbaud traite-t-il cette question ? Le poète insiste bien sur la nécessité de la création d’un langage nouveau, ce qui implique le rejet de toute forme de norme et de convention dans le langage, on le devine à travers l’expression dépréciative plus mort qu’un fossile » servant à qualifier l’académicien, dont les critères sont ressentis comme sclérosants. Le rejet de la norme, qui s’appliquait au début du texte à des expériences humaines, s’applique ici au domaine de l’écriture. Qu’en est-il donc de la conception rimbaldienne du langage ? En observant le dernier paragraphe, on note la référence explicite à Baudelaire à travers l’évocation des fameuses correspondances Cette langue sera de l’âme pour l’âme, résumant tout, parfums, sons, couleurs ». Cette idée des correspondances sera d’ailleurs reprise par Rimbaud lorsqu’il inventera la couleur des voyelles », langage parlant à l’âme, traduisant l’inconnu et s’adressant à tous les sens à la fois, ce qui établit une cohérence avec le dérèglement de tous les sens » mis en avant au début de la lettre. Le langage fait donc chez le poète disparaître toutes les barrières de l’académisme, afin d’ouvrir l’accès à la nouveauté, à l’originalité, à la richesse créatrice. Enfin, ce langage nouveau répond également bien sûr à la nécessité de transcrire l’expérience ineffable et hors du commun évoquée dans les deux premiers paragraphes. Face à ce défi, Rimbaud déclare haut et fort son enthousiasme, par le biais des phrases exclamatives et du futur, temps de la certitude. Il se montre même provocateur en raillant les académiciens. On remarque néanmoins que l’emploi du futur n’est pas systématique il est parfois remplacé par le conditionnel, ce qui induit un doute quant à la possibilité de mener l’expérience à son terme, de la réussir. Conclusion Ce que contient cet extrait de lettre, de manière originale et prémonitoire, correspond assez précisément à l’expérience poétique de Rimbaud lui-même. Le dérèglement de tous les sens » s’apparente à la fois aux multiples expériences de sa vie et à son itinéraire poétique, qui en est difficilement séparable. Sa volonté d’inventer un langage nouveau se trouve mise en pratique dans nombre des textes des Illuminations.

arthur rimbaud le voleur de feu résumé par chapitre